Après la demi-finale qui opposait Bourges à Villeneuve d’Ascq, nous avons interviewé Valérie Garnier, entraîneur de l’équipe de France et Frédéric Dusart, un autre entraîneur français.
L’ancienne joueuse française fait d’abord remarquer la présence de son équipe sur le terrain, qu’elle qualifie de « forte », dont les meilleurs éléments sont ceux qui se montrent au moment opportun : une passe décisive, un tir maîtrisé…
La meneuse de l’équipe de France, Céline Dumerc a su porter son équipe à la gloire avec une grande qualité de tirs durant vingt-cinq minutes de temps de jeu, elle assure à son équipe le soutien digne d’une grande chef d’équipe. C’est d’ailleurs ce que Valérie Garnier attendait d’elle, donc aucune déception. La relève fut assurée par Ingrid en continuant de mener la danse sur un tempo maîtrisé. Ensemble, les meneuses ont accompli un travail de guide exemplaire qui a porté ses fruits. Le contrôle permanent du ballon, et du match en général, se fait ressentir et mène les joueuses à la victoire.
Pour Frédéric Dusart, c’est surtout le jeu collectif qui prime. Les joueuses sont unies, solidaires, elles sont un ensemble indissociable. Les stratégies connues et travaillées d’avance ont cependant connu quelques failles et quelques incompréhensions, notamment sur le dernier quart-temps. L’entraîneur affirme que ces défauts peuvent dépendre de l’état de forme des joueuses, de leurs capacités physiques et mentales, ou encore de la fatigue. Il prend l’exemple de Céline Dumerc, la meneuse de l’équipe de France de basket féminin. Avec un rire léger, il soutient que l’on ne peut pas connaître à l’avance l’issue du match. Tout peut basculer d’une minute à l’autre. L’adrénaline et le suspens accompagne les prestations des filles de Bourges qui surprennent de plus en plus leur public. Tout repose sur « des choses que malheureusement on ne contrôle pas », mais l’entraîneur continue cependant de vouloir rectifier les petites erreurs de Bourges à travers un entraînement suivi de près en prévision de la prestation de vendredi. Nous pouvons alors espérer que Dumerc « ne mette pas zéro point vendredi ! »