Dans cet article que nous propose la FIBA, on retrouve notre Valériane Ayayi nationale. L’ailière revient sur sa relation avec sa famille, sa première saison à l’étranger sous les couleurs de Prague en République Tchèque et se projette sur l’Eurobasket 2019.
On parlera dans cet article de :
- Sa relation avec son frère cadet
- Son départ de Bourges
- La découverte d’un nouveau coaching
- Ses ambitions avec l’équipe de France
Joël Ayayi, le petit frère
Son lien avec son jeune frère de 19 ans Joël, lui aussi basketteur, est indéniable malgré les kilomètres qui les séparent. En effet, le cadet de la fratrie joue à Gonzaga en NCAA.
« Avec lui, je sens que j’ai autre chose, quelque chose de plus. Nous finissons toujours les phrases de l’autre et pensons de la même manière ».
Première fan de son frère, Valériane est aussi sa première supportrice. Elle l’encourage et l’admire après son choix de quitter la France pour découvrir les Etats-Unis et son milieu universitaire.
Pourquoi avoir quitter Bourges ?
Contre toute attente, Valériane Ayayi à décider de quitter la France l’été dernier pour découvrir un nouveau championnat et ce malgré les liens avec le club et ses coéquipières.
« Mon expérience à Bourges a été folle. J’ai tellement aimé les filles avec qui j’ai joué et l’entraîneur aussi. Ce sont mes meilleurs amis et il a été très difficile de partir.
Je voulais rester à Bourges et j’avais un contrat 1 plus 1, mais quand Prague m’a fait une offre et que l’entraîneure Hejkova est venue et m’a dit qu’elle allait me donner beaucoup de responsabilités et qu’elles avaient des hautes ambitions, je ne pouvais pas dire non »
Après une saison exceptionnelle avec le Tango de Bourges, elle rejoint la République Tchèque pour la saison 2018-2019.
Le bilan en fin de saison est plus que positif pour la française, avec à la clé son premier final four d’Euroligue et des stats très complètes : 13.6 points, 6.4 rebonds et 4.1 passes décisives par match.
Elle revient sur cette expérience en dehors de ses frontières :
« Je pensais que je devais m’éloigner de la France et essayer de trouver mon propre chemin. Je suis content parce que je pense que j’ai réussi à bien jouer et que c’est un bon choix pour moi. »
Nouveau style de coaching
Elle a découvert avec l’entraîneure actuelle de Prague : Natalia Hejkova, une nouvelle façon de coacher, une complémentarité et une reconnaissance :
« Elle sait ce qui me motive et m’a donné de la liberté, mais aussi de la responsabilité et c’est important. Je suis super compétitive et j’aime pouvoir jouer mon propre jeu, mais je comprends aussi les besoins de l’équipe et je dois savoir quand faire ce qu’il faut pour gagner »
Les Bleues en or ?
La prochaine échéance pour Valériane et ses compatriotes, c’est l’Eurobasket en Lettonie et en Serbie où l’équipe de France espère décrocher la médaille d’or après trois finales perdues consécutivement. Elle donne son avis :
« Je pense que le jeu que nous jouons avec la France est très bon. Nous jouons juste mais oui, je pense que nous devons parfois nous rendre compte que l’équipe nationale n’était pas ce que nous avions auparavant. Il s’agit d’une nouvelle génération qui aime défendre avec acharnement, prendre le rebond, courir sur le terrain aussi vite que possible et prendre le premier tir ouvert. Nous avons une équipe athlétique. »
Même si elle n’a pas toujours eu le temps de jeu qu’elle voulait, elle revient sur le style de jeu que voudrait imposer Valérie Garnier :
« Elle nous demande de jouer plus vite. Nous avons des joueuses incroyablement talentueuses en équipe de France. Nous n’utilisons pas ce talent autant que nous le pourrions. Nous devrions juste jouer plus vite. Je joue de cette façon avec Prague et j’adore ça »