Basket Landes version 2019-2020 comme vous ne l’avez jamais vu !
La Ligue Féminine de Basket nous livre une vidéo singulière avec un focus sur le trio capitaine-coach-présidente par des interviews croisées, le tout dans un univers cinématographique et une bande son digne de Kill Bill.
Vidéo « Basket Landes : Terrain(s) d’entente(s) »
Regardez la vidéo (via la chaîne Youtube de la FFBB) ci-dessous :
Interviews de Céline Dumerc, Julie Barennes et Marie-Laure Lafargue
Céline Dumerc (capitaine de Basket Landes) : Ici dans les Landes, tout le monde a joué au basket dans sa vie. Tous les gens qui viennent au match ont joué au basket, donc ce sont des vrais connaisseurs, ce sont des supporters. quand on arrive à la salle, tout le monde se dit bonjour, on se fait la bise, on ne se connait pas forcément mais on s’est croisés.
Marie-Laure Lafargue (présidente de Basket Landes) : A Eyres-Moncube, à Mont-de-Marsan aujourd’hui, à Saint-Sever hier. On ne va pas au cinéma le samedi soir, on ne va pas au restaurant, on va au basket !
CD : Il y a une vraie proximité, tout le monde se met au même niveau parce qu’on est là pour la passion de ce sport là.
MLL : Et donc aujourd’hui, l’ADN il est là. On se rend en famille, on se rend entre amis sur un phénomène qui est le phénomène culturel du coin et on vit ça ensemble et on vient se mettre autour du projet qui représente le département.
Julie Barennes (coach de Basket Landes) : On dit toujours quelque chose : « Basket Landes reste et les gens partent ». Et c’est ce qu’on essaie de garder : Personne n’est essentiel, mais tout le monde est important.
CD : À Bourges, j’ai vécu des magnifiques saisons, j’y étais pour gagner, j’y étais pour performer. Là j’avais envie à Basket Landes de trouver une espèce d’osmose dans le club, avec les gens, avec tout ce qui se passe autour.
MLL : Parce Céline a été séduite par ce qu’on était et justement cette forme de sincérité et d’authenticité. Parce qu’elle a accepté de nous faire confiance. Céline elle est dans le travail ! Et par cette exigence au quotidien, par ce qu’elle représente, ça nous a obligé nous aussi à nous challenger un peu plus.
JB : On a gardé un petit peu les mêmes liens, après évidemment il y a du bon sens. Marie-Laure c’est évidemment ma présidente, comme je suis la coach de Caps, mais on ne s’invente pas des vies non plus.
CD : Au début, pendant cet été je me suis demandé, je me suis posé des questions. A partir du moment où tu restes dans les règles, et que les choses sont saines, ça se passe naturellement.
JB : Si tu n’es pas concentré sur ta relation, mais que tu es concentré sur l’objectif global, ça nous permet de continuer à avancer sans perdre de temps pour des choses qui ne servent à rien.
CD : on a passé des caps dans notre relation. On était amies, on est devenues coéquipières, Julie était assistante coach et maintenant elle est coach. C’est très particulier et tu ne sais pas où tu vas quand tu commences.
MLL : Le vrai lien avec Julie qui est teinté d’une profonde amitié maintenant, c’est qu’on s’est retrouvée autour de cet attachement à la logique du club, à cette diée de s’intéresser à son développement dans tous ses aspects.
JB : Marie-Laure que je côtoie depuis maintenant une dizaine d’année, je sais comment elle est, elle sait comment je suis. On sait ce qu’on partage en même temps, on partage l’amour du club. On a évidemment le terrain qui rentre en compte mais on n’a pas que le terrain. C’est un ensemble de chose, ce qui est « facilitant » je pense pour elle et pour moi c’est d’avoir ces valeurs communes et ce projet global au delà de nous pour accompagner ce club.
MLL : Je crois qu’il y a des choses qui se font sur un partage de valeurs qui n’ont pas besoin d’être dites, qui sont faites sur des notions de travail, de respect, de beaucoup d’authenticité et d’engagement.
CD : C’est naturel. Il n’y a rien de forcé, il n’y a rien de faux, ça se passe tranquillement.
Crédits vidéo
Images et montage : Julien Chesneau et Damien Mingot.