Mame-Marie Sy-Diop, Frédéric Dusart et Fatimatou Sacko sont revenu sur la confrontation entre Villeneuve-d’Ascq et Lattes Montpellier pour le compte de la 4e journée de championnat de France de basket féminin.
Mame-Marie Sy-Diop, intérieure de l’ESBVA Lille Métropole
Montpellier est une bonne équipe. Même si nous commençons fort, je pense, elle ont rectifié leur défense et surtout elles ont posé leur jeu.
Nous avons fait le boulot quand-même en première mi-temps, ce qui fait qu’après, même si le score est serré, on a su garder le match en main et à la fin nous gagnons.
Il y a eu un relâchement à la fin ce qui fait qu’il y a eu un trou des deux côtés, où les deux équipes sont restées trois ou quatre minutes sans marquer. Nous avons gardé l’avantage jusqu’à la fin ce qui fait que nous gagnons le match.
Fred Dusart, entraîneur des Guerrières
Le fait que Montpellier ait perdu chez lui, je sais comment nous avons réagit après notre défaite contre Mondeville. Je connais certaines joueuses de Montpellier, je sais qu’elles ont une capacité de réaction et de fierté qui est élevée.
Je m’attendais à un début de match très compliqué, mais nous avons pris le match par le bon bout, c’est leur retour qui a été vraiment compliqué à gérer mais nous avons tenu bon. C’est pour cela que je suis fier : nous n’avons pas craqué.
Fati Sacko, intérieure de Montpellier
La défaite : Ce n’est rien, ce n’est que le début de saison, l’essentiel c’est de « lever la coupe » comme on le dit toujours.
L’année dernière (sous les couleurs de Villeneuve d’Ascq), nous avions la grosse équipe et nous n’avons pas perdu tant de match que ça, mais nous n’avons pas levé de coupe, malheureusement. Et la première année (2014-2015), nous avions perdu beaucoup de match en début de saison et nous avons levé une coupe (Eurocoupe 2015) et nous avons même été en finale du championnat de France.
Encore plus cette année, je sais que ce n’est pas dramatique, ce n’est pas grave.
Nous sommes une équipe en reconstruction. Je pense qu’il faut garder confiance, il faut travailler. Je pense qu’on a besoin de beaucoup travailler, étant donné que pour moi, il n’y a qu’une seule joueuse que je connaisse vraiment c’est Gaëlle Skrela (en plus de Géraldine Robert).
Mes autres coéquipières, j’apprends à les connaître dans le jeu. Il faut prendre le temps de travailler, travailler et travailler encore et ce n’est pas inquiétant parce que l’on peut être huitième et lever la coupe.
L’essentiel c’est de lever la coupe !