Chartres conserve sa place de leader de LF2 grâce à une victoire sur le fil hier soir sur le parquet de Toulouse. Menées de 13 points à la mi-temps, les filles de Benoît Marty ont su réagir en 2ème période pour l’emporter 70 à 72. Retour sur le match avec le coach chartrais et Mathilde Combes (11 points et 3 passes décisives).
Mathilde Combes – Ailière de Chartres
Je suis surtout contente de la deuxième mi-temps ! Si nous avions continué comme en première, nous aurions pris le double de points.. Nous avons bien réagi en revenant aux bases de notre jeu, ce qu’on sait faire de mieux pour pouvoir réussi à reprendre le match et à arracher la victoire !
Gagner ici représente un tournant pour nous car nous sommes à la lutte avec l’équipe de La Roche. Ce sera à la première qui perd.
Nous jouerons les trois derniers matchs pour gagner et conserver cette première place, coûte que coûte.
Benoît Marty – Entraîneur de Chartres
Nous devions jouer ce match avec les valeurs qui nous permettent d’être leader du championnat aujourd’hui. Des valeurs collectives, des valeurs humaines fortes, de solidarité et d’entraide, en particulier sur le secteur défensif, ce que nous n’avons pas du tout su faire en première période.. C’est plutôt elles qui nous ont donner une leçon ! J’ai demandé une réaction à la mi-temps, les filles m’ont répondu, en allant au-delà même de mes espérances.
Certes ce n’est pas la première fois que ce genre de situation nous arrive, mais c’est assez difficile pour nous en ce moment puisque nous avons perdu une joueuse majeure il y a trois semaines et avons donc dû en ajouter une nouvelle dans l’équipe. Il faut du temps pour que tout roule bien.
Dans tous les cas, aujourd’hui, c’est l’Équipe qui a gagné ce match et j’aime beaucoup ce que les filles me montrent sur le terrain, tant dans le mental que dans le jeu qu’elles proposent. Cela n’a pas été simple de gagner ici, nous avons dû élever notre niveau de jeu aussi bien en défense qu’en attaque pour y arriver.
Le danger venait de partout en attaque mais surtout de notre engagement dans la bataille, ce qui a fait que nous gagnons aujourd’hui.