Réactions en conférence de presse de l’ailière forte du Nantes-Rezé Basket, Maud Medenou et du coach assistant Stéphane Jarnoux à l’issu de la rencontre de Ligue Féminine de Basket qui opposait les nantaises au Lyon ASVEL Féminin.
Maud Médénou
Oui c’est vrai pour l’instant nous sommes inconstantes, mais je pense que ce soir nous avons montré quand même que nous avions les ressources. Quand nous arrivons à être concentrées et agressives sur tout le match. Je pense que l’on avait à cœur d’au moins bien jouer et après, le résultat on se disait qu’on verrait.
On a vu qu’on les a accrochées, qu’on était même devant. Donc on y a cru et on s’est battues jusqu’au bout.
Je pense qu’on était plutôt concentrées sur l’objectif de bien faire, d’essayer de perdre moins de balles et cela c’est construit au fur et à mesure. La balle a circulé, on a joué ensemble. Nous avons essayé de trouver des tirs ouverts.
Je pense que tout le monde à participé ce soir et je pense que c’est vraiment important pour notre équipe que tout le monde contribue à chaque fois pour arriver à la victoire.
On s’est serré les coudes parce que cela a été une semaine difficile après notre défaite. C’est vraiment importent qu’on soit unies et qu’on ait cette cohésion sur le terrain, ce que nous ne faisons pas tout le temps.
Je pense que c’était le dernier effort avant le break, nous avions à cœur aussi de bien faire après notre défaite de mercredi et la manière dont nous avons joué. Je ne sais pas, c’est vrai qu’on avait un adversaire quand même coriace donc nous ne nous sommes pas dit « on va arriver pour gagner » mais nous voulions bien faire et puis ça a fonctionné.
Stéphane Jarnoux
(Sur le profil d’une équipe à réaction) Oui il va falloir le gérer. Après ce n’est pas ce que nous voudrions, parce que bien évidemment quand on est à ce niveau là, on a besoin de stabilité. C’est par contre ce qu’il faut louer aux filles, on a une équipe qui est capable de réagir à tous les stimuli parfois très négativement comme on a pu le voir en milieu de semaine. Et puis là sur beaucoup plus de concentration que ce qu’on a pu voir et un énergie retrouvée, nous avons réussi à casser, je pense, le rythme de Lyon. Il faut aujourd’hui que nous composions avec cela, mais je pense qu’il faut surtout qu’on essaie aussi de le corriger. Cela va être important pour la suite de la saison parce que ces matchs là sont bons à prendre mais il faudra aussi les matchs couperets bien évidemment.
On connait la force offensive de Lyon, même si ce soir nous arrivons à les tenir à 29% à 3 points, qui était un des poisons qu’on avait choisi et c’est plutôt une bonne chose. Après, l’alternance défensive qu’a pu proposer Emmanuel Cœuret, je pense, a vraiment fonctionné. C’est à dire qu’on a changé fréquemment les choix. Ce sont des choses qu’on essaie un petit peu de faire et qu’on a pu faire un petit peu contre Landerneau également. Ce qui nous permet de nous re-concentrer peut-être sur à chaque fois de nouvelles situations. Et je pense que c’est vraiment une des choses qui a pu les mettre en difficulté. Et puis même sur la zone où je pense que l’on a été capables de défendre une zone agressive à un moment. Et lorsqu’ils sont revenus, en profitant de cette agressivité, nous avons été capable d’être efficaces sur la zone tout en changeant le rythme de notre manière de la défendre.
C’est une équipe, quelque part, où effectivement sur nombre de situations de duel nous étions dominés. Notamment, on avait beaucoup travaillé sur le fait qu’Alysha Clark sur le poste 3 allait certainement nous poster. Ce qui à un moment donné nous a posé des problèmes. Je pense que c’est là où la zone a pu répondre à nos soucis à des moment parce que collectivement finalement on a fait la différence sur le rythme parce que je pense qu’aujourd’hui on était plus en rythme qu’elles. Ca c’est important. Et puis surtout je pense que nous avons réussi à créer des tirs compliqués par moment et puis peut-être à les faire douter. J’entendais le coach Valéry Demory qui disait qu’elles n’avaient pas trouvé de rythme aujourd’hui. Et puis nous comme d’habitude, nous sommes toujours au même constat : dès qu’on défend bien, on est un peu plus serein en attaque, c’est du classique. Quand je vois qu’aujourd’hui on shoote à 53% à 3 points et à 40% au total et que nous avons encore 5 joueuse à plus de 8 points. Voila, collectivement on sait que quand on est présents ensemble, on est bien évidemment beaucoup plus dangereux.
Maud Medenou
Je pense que c’est toujours plus agréable de partir en vacances après une victoire surtout contre le premiers . Et à notre tour j’espère qu’on va réussir à trouver les solutions pour se stabiliser un peu dans notre niveau de jeu et nos prestations.
Je ne pense pas que ce soit uniquement individuel, je pense qu’il y a un contexte qui bouge énormément aussi, avec les matchs, les déplacements, etc. Nous n’avons pas de routine, ça change énormément et je pense que cela n’aide pas non plus à être constant. C’est sûr que nous avons notre part de responsabilité, mais il faut aussi qu’on arrive à stabiliser le contexte dans lequel on évolue.