Marine Johannès

Parcours sportif

• Talent brut
• Débuts en LFB
• MJ et le numéro 23
• Transfert à l’ASVEL puis au Liberty
• Stephen Curry à la Française ?

Un talent révélé très tôt

Il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que Marine Johannès fasse parler d’elle puisque c’est dès la catégorie poussine que la native de Pont-l’Evêque est repérée, en 2007, par le club de Mondeville, où elle ne cessera de gravir les échelons.

Au fil du temps, l’USO Mondeville deviendra une deuxième maison pour celle qui, de son propre aveu, est une personne assez introvertie en dehors des parquets, mais qui, une fois qu’elle a les baskets aux pieds et entre sur un terrain, n’est plus la même.

Durant son adolescence, Marine Johannes a franchi de nouvelles étapes en devenant successivement championne de France UNSS, puis championne de France cadettes (en 2001 et 2012) et vainqueure de la coupe de France cadettes en 2012.

Des débuts en LFB aux côtés des plus grandes

En 2011, Marine est jetée dans le grand bain par le coach mondevillais de l’époque, Hervé COUDRAY, alors qu’elle n’avait que 16 ans. Ses statistiques grandissantes au fil des saisons montrent que son apprentissage au sein du club du Calvados se passe sans accroc. Si bien qu’après le départ de Coach COUDRAY en 2013, Romain L’HERMITE a pris le relais pour permettre à la petite protégée normande de prendre encore plus de responsabilité, notamment depuis 2014.

Aux côtés de joueuses confirmées comme la Franco-Américaine K. B. SHARP ou la Canadienne Kimberley GAUCHER-SMITH, Marine JOHANNES a cette soif d’apprendre, qui l’aide à réaliser ce qui, on le saura plus tard, sera sa dernière saison sous les couleurs mondevillaise après avoir aligné une moyenne de 14,2 points et 4,4 interceptions pour 11,4 d’évaluation.

C’est en effet à l’été 2016 que sa carrière a pris un nouveau tournant puisque l’arrière alors âgée de 21 ans s’est engagée avec le club au plus gros palmarès en France, Bourges, alors dirigé par Valérie GARNIER, qui était déjà sélectionneuse de l’équipe de France senior.

Cette arrivée dans le groupe tango lui permet de prendre encore plus de place dans le championnat français mais pas que ! Sous les couleurs tangos, elle glanera un titre LFB en 2018 ainsi que 3 coupes de France de rang en 2017, 2018 et 2019. Elle sera d’ailleurs élue dans le 5 majeur de la LFB en 2018 et 2019.

En parallèle, Marine s’investit dans tout ce qui tourne autour du ballon orange puisqu’en 2014, elle intégrera la commission des athlètes pour les Jeux Olympiques de Paris qui, comme vous le savez, se dérouleront en 2024 (elle aura 29 ans !) et quand son emploi du temps le permet, elle partage avec son ami Nicolas BATUM, lui aussi natif de Pont-l’Evêque, sa passion auprès des enfants de sa région natale, notamment lors d’un camp d’été.

Ses initiales et un numéro préféré…

Lors de la saison 2018-2019, Marine Johannes a décidé de changer son numéro. Elle a basculé du numéro 8 au numéro 23. Ce choix est bien sûr non hasardeux, avec ce numéro cela fait Marine Johannès 23, soit MJ23. Tout comme le célèbre basketteur des Bulls de Chicago, Michael Jordan.

J’avais le numéro 8, avant le 5. J’ai dû changer à cause des maillots qui ont été retirés, et le 23 me plaisait bien. J’ai hésité à le prendre, je pensais que ça ferait peut-être un peu trop. Mais j’ai fini par me dire : Allez hop, c’est juste un numéro…

Un transfert à la LDLC ASVEL puis au Liberty de New York

L’année 2019 est également à marquer au fer rouge dans son parcours ! D’une part, après 3 saisons dans le Cher, Marine JOHANNES fait ses valises et s’engage avec le LDLC ASVEL Féminin, présidé par l’ancien international tricolore Tony PARKER et dont le directeur des opérations basket n’est autre que… Nicolas BATUM. La boucle est bouclée !

Mais avant de rejoindre la capitale des Gaules, la longiligne blonde qui est à 1,77 m sur la toise va réaliser son rêve américain. C’est en effet en mars de cette même année 2019 qu’elle a tapé dans l’œil des experts outre-Atlantique et plus précisément du côté de New York, s’engageant alors avec la franchise des Liberty, où elle évoluera aux côtés de sa coéquipière à Bourges Nayo RAINCOCK-EKUNWE et en équipe de France Bria HARTLEY.

C’est mi-juillet, après avoir remporté sa deuxième médaille d’argent à l’Euro avec les Bleues qu’elle rejoindra la Grosse Pomme et il ne lui a fallu que très peu de temps pour faire parler d’elle en WNBA puisque, dès son troisième match, elle terminera avec 17 points et 5 rebonds en 22 minutes dans la victoire de son équipe face à Los Angeles (83-78). Il faudra attendre fin août pour la voir franchir la barre des 20 points avec 21 unités face à Connecticut puis 22 lors du match suivant contre Washington, le futur champion.

Marine JOHANNES s’était fait un nom !

Stephen CURRY à la Française

Dès qu’elle a commencé à faire parler d’elle sur les parquets de France et de Navarre, Marine JOHANNES a été comparée à un certain Stephen CURRY.

D’ailleurs, lorsqu’on évoque ce nom, l’ancienne joueuse de Mondeville reconnaît s’inspirer du meneur des Golden State Warriors pour progresser dans son jeu, notamment au niveau du shoot.

Alors, comme son illustre modèle, bientôt un titre aux Etats-Unis pour Marine JOHANNES ? Affaire à suivre