Kobe Bryant est un basketteur professionnel, véritable légende du jeu, née le 23 août 1978, à Philadelphie, en Pennsylvanie et mort le 26 janvier 2020 suite à un accident d’hélicoptère, en Californie.
L’ancien arrière d’1m98 a fait les beaux jours des Lakers de Los Angeles de 1996 à 2016 et de la sélection américaine en 2008 et en 2012. Il a remporté pas moins de 5 titres NBA (2000, 2001, 2002, 2009 et 2010) et 2 titres olympiques.
Il a par ailleurs été élu MVP des finales lors de ses deux derniers titres NBA.
Il s’inscrit comme le 2ème joueur avec le plus grand nombre de sélections au All Star Game avec 18 matches des étoiles sur ses 20 ans de carrière.
Son impact fut si grand qu’à ce jour, le trophée de meilleur joueur du All Star Game porte son nom.
Fiche basketteur
Fiche d’identité
- Nom : BRYANT
- Prénom : Kobe
- Surnoms : Black Mamba, Kobe, KB24, Vino, Magic Mamba
- Date de naissance : 23 août 1978
- Lieu de naissance : Philadelphie
- Décédé le 26 janvier 2020, à Calabasas, en Californie
- Nationalité : Américaine
- Taille : 1,98 m
- Poids : 96 kg
- Poste : Arrière
- Numéro : 8, 24 et 10 (en équipe nationale)
- Page Facebook : @Kobe
- Instagram : @kobebryant
- Twitter : @kobebryant
Equipe nationale
USA : 36 victoires pour 0 défaites
Clubs successifs
Parcours amateur
- 1992 à 1996 : Lower Merion High School (Pennsylvanie)
Carrière professionnelle
- 1996 à 2016 : Los Angeles Lakers
La fabuleuse histoire de Kobe Bryant
Kobe Bean Bryant est probablement l’un des meilleurs joueurs de tout les temps à avoir foulé les parquets de la grande ligue. Mais avant de devenir celui que l’on surnomme le Black Mamba et de rafler 4 titres NBA, le natif de Philadelphie a dû parcourir un long chemin.
Le multiculturalisme, ou point d’harmonie entre rigueur européenne et show à l’américaine
Notre histoire débute un fameux 23 août 1978 à Philadelphie ou Joe Bryant et Pamela Bryant mettent au monde leur troisième enfant.
En guise de prénom, ils s’inspirèrent d’une grande ville japonaise (Kobe) et du surnom de Joe en NBA alors appelé « JellyBean » en raison de son double-pas signature, pour transformer le fruit de leur union en celui que l’on appelle désormais Kobe Bean Bryant.
Trois ans après sa naissance, le petit Kobe touche pour la première fois la balle orange et impressionne déjà son paternel qui voit alors en son fils un grand espoir du basket américain et pourquoi pas même un futur joueur NBA.
C’est à l’âge de 6 ans que Kobe Bryant quitte pour la première fois sa Pennsylvanie natale pour rejoindre l’Italie et plus précisément la ville de Milan ou son père ira terminer une carrière des plus honorable.
Désormais en Europe, le natif de Philadelphie se devait de s’adapter aux coutumes sportives et sur ce point, comme tous ses camarades d’école, Kobe se voyait plus avec le maillot du Milan AC qu’avec celui des Lakers. C’est pourquoi bien plus tard lors d’un voyage a milan, il nous avoua: « Petit je voulais être Marco Van Basten, mais j’étais bien moins doué au football et je jouais tout le temps gardien, alors je me suis consacré au basket. »
Mais tous les étés, le jeune Kobe retrouvait les parquets américains où il découvrait un style de jeu bien différent de celui qu’il pratiquait en Europe. Car rappelons-le, sur le continent européen, le basket est un sport plus classique, plus académique ou la gagne est plus importante que le spectacle.
Pour le principal intéressé, il avouera qu’outre ses qualités au scoring légèrement supérieures à la moyenne, c’est bien ses connaissances sur le jeu placé et sa capacité a ne prendre que des shoots ouverts qui lui permirent d’obtenir sa place de titulaire au collège de Philadelphie en 1991, après la retraite son père.
Quid de cette première saison outre-Atlantique me direz-vous ?
Alors étant le plus jeune joueur de son équipe, Kobe est élu meilleur joueur de Pennsylvanie et la suite ne va faire que confirmer le talent de celui qui porte alors le numéro 33.
Le lycée se révéla alors être la suite logique et son parcours avec Philadelphie n’a fait que mettre à la vue de tous ce que peu voyaient alors. 3ans plus tard, Kobe Bryant, alors meilleur marqueur de l’histoire de son lycée est convoité par toutes les grandes facs du pays, mais le futur arrière des Lakers va suivre une voie alors peu explorée jusqu’alors, celle du passage en NBA directement après le lycée.
C’est ainsi que Kobe s’inscrivit à la draft 1996 comme plus jeune joueur de la cuvée.
L’arrivée de Kobe à Los Angeles
Jerry West, alors GM (manageur général) des Lakers suit de près les performances du très jeune arrière et n’a qu’une ambition, celle de le récupérer a la draft par tous les moyens afin d’en faire une pièce maitresse de son roster sur le moyen terme.
Manque de bol, c’est avec le 13ème choix de la draft 1996 que les Charlotte Hornets draftèrent Kobe Bryant. Mais celui que l’on surnomme « The Logo » ne comptait pas passer son tour quant au natif de Pennsylvanie c’est pourquoi dans la foulée, Vlade Divac alors un pivot solide mais en fin de carrière, mets les voiles vers la Caroline du Nord en échange du numéro 13 de la draft.
Personne ne le savait encore mais Jerry West venait là de signer l’arnaque du siècle.
Des premiers pas hauts en couleurs
La première saison de Kobe Bryant avec les Lakers fût pour le moins intéressante.
En effet, premier match et premier record pour le jeune Bryant qui bat des records de précocité en étant le plus jeune joueur à avoir foulé les parquets de la grande ligue.
En conclusion d’une année rookie pas très chanceuse en playoff, ou les pourpres et or ne se montreront pas sous leur meilleur jour, Kobe ira chercher son premier trophée, le concours de dunk du All Star Game, qui entre nous, n’était vraiment pas le plus difficile à aller chercher.
La dynastie du Black Mamba
3 saisons… C’est ce qu’il aura fallut à Kobe Bryant Pour dominer la NBA de la tête et des épaules et atteindre les finales NBA, bien aidé cela dit par le MVP en titre, Shaquille O’Neal.
De 2000 à 2002, les Lakers du duo Kobe-Shaq sont imprenables et vont réussir un « ThreePeat » historique. Cependant, Le Black Mamba demeure la deuxième option et les titres de MVP des finales sont logiquement offerts a son grand ami le big cactus.
La défaite surprise contre les pistons en 2004 et la signature inattendue du Shaq à Miami ont mis sous pression le numéro 8 angelino.
Les saison suivantes, Kobe prouva au monde qu’il était devenu le meilleur joueur en NBA. Le Shaq n’est plus la pour scorer ? Pas de soucis, comme le démontre son match face aux Raptors le 22 janvier 2006 où Monsieur Bryant scora 81 points ce qui représente le record de points en une rencontre au 21ème siècle.
Avant d’entamer la saison 2006-2007, Kobe décida de changer de numéro, officiellement pour tourner une page de sa vie et officieusement pour imiter son idole de toujours, Monsieur Air Jordan. Il déclara d’ailleurs les choses suivantes quant à son changement de numéro: « Le numéro 24 est une sorte d’évolution. Mes qualités physiques ne sont plus celles qu’elles étaient avant, mais j’ai progressé en terme de maturité. Vous savez le mariage, les enfants, ça change un homme. Je commence à voir les choses sous un autre angle maintenant que je suis un vétéran de l’équipe. »
En effet à l’approche de la saison 2008, Kobe devient trentenaire mais il n’a plus d’excuses depuis qu’il a été rejoint par Pau Gasol et se doit désormais de porter son équipe à rafler des titres. Aussitôt dit, aussitôt fait et c’est à bout de souffle et bien aidé par son coéquipier espagnol que Monsieur Bryant remporta les titres NBA 2009 et 2010 tout en obtenant ses premiers titres de MVP des finales.
La fin de carrière du Mamba se montra un peu plus timide mais il faut dire que le bonhomme n’était plus tout jeune et c’est en 2016 qu’après un match à 60 point, Kobe Bryant acheva une carrière des plus brillante.
Palmarès
- 5 titres de Champion NBA en 2000, 2001, 2002, 2009 et 2010 avec les Lakers de Los Angeles
- 2 Médailles d’or aux Jeux olympiques en 2008 et en 2012 avec Team USA
- 2 fois Finalise de NBA en 2004 contre les Pistons de Détroit et en 2008 contre les Celtics de Boston, avec les Lakers
- 7 fois Champion de la Conférence Ouest en 2000, 2001, 2002, 2004, 2008, 2009 et 2010 avec les Lakers
Distinctions personnelles
- MVP de la saison régulière NBA en 2008 sous le maillot des Los Angeles Lakers
- 2 fois MVP des finales NBA en 2009 et 2010 avec le maillot des Lakers
- 4 fois MVP du NBA All-Star Game (recordman) en 2002, 2007, 2009 (avec Shaquille O’Neal) et 2011
- 18 sélections au All-Star game
- 11 sélections en All-NBA First Team en 2002, 2003, 2004, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013
- 2 sélections en All-NBA Second Team en 2000 et 2001
- 2 sélections en All-NBA Third Team en 1999 et 2005
- Élu au Naismith Memorial Basketball Hall of Fame en 2021
- Élu joueur de la décennie 2000 à la suite d’un sondage sur nba.com en 2010
Records
- 4 fois meilleur scoreur de NBA au cumul en 2003 (2461 pts), 2006 (2832 pts), 2007 (2430 pts) et 2008 (2323 pts) avec les Lakers
- 2 fois Meilleur scoreur de NBA en moyenne en 2006 (35.4 pts/match) et 2007 (31.6 pts/m.)
- Recordman du nombre de titres de MVP du NBA All-star game : 4 (co-déteneur avec Bob Petit)
Contributeurs de cette fiche basketball : Leo Lelest & Stéphane Dessenne
Disparition d’un Mythe du Basket Mondial
KOBE BRYANT n’est plus de ce monde et a quitté cet Univers de la balle orange où il était devenu une véritable Légende du Jeu.
Déterminé et volontaire lorsqu’il rejoint la Franchise des Lakers où il met tout en œuvre pour atteindre un objectif qu’il s’était fixé : « Gagner de nombreux titres en NBA et être le meilleur Joueur ». Car il réalisait à la perfection ce qu’il avait annoncé auparavant démontrant son opiniâtreté pour l’accomplissement de ce qu’il voulait obtenir.
KOBE visait toujours le summum et ne se contentait pas de comportements quelconques individuellement et au niveau de l’Equipe !
Il laisse le souvenir d’un joueur exemplaire qui s’est donné tous les moyens pour parvenir à concrétiser brillamment son désir de se rapprocher de son idole MICHAEL JORDAN qu’il a suivi à la trace tout au long de son immense carrière.
Repose en Paix KOBE nous ne t’oublierons jamais !
Francis Jordane