Interview d’Iliana Rupert qui a participé cet été, à l’occasion de l’Euro 2019, à sa première compétition internationale avec l’Equipe de France féminine A.
Découvrez la vidéo « Rookie time » publiée par la fédération (via sa chaîne Youtube) dans la vidéo ci-dessous :
Retranscription de l’interview :
- Premiers pas de basketteuse
- Première en bleu
- Souvenirs souvenirs
- Appelée pour l’Euro
- 12 comme Rupert
- Le grand frisson
- Des rêves plein la tête
Débuts dans le basketball
J’ai commencé le basket parce que mon père était basketteur professionnel. Donc quand j’était petite il fallait que je fasse un sport, j’avais 4 ans, c’était à Pau. C’était juste au début pour m’amuser, être avec les copains et les copines, rien de très sérieux.
Les entraîneurs disaient que j’avait beaucoup de talent. Même en étant surclassée, je faisais partie des plus forts dans l’équipe, mais je me dispersais souvent, j’étais un peu tête en l’air. J’aimais bien discuter, faire un peu des bêtises à l’entraînement, donc ils me reprenaient souvent sur ça.
Première sélection en Equipe de France
C’était avec les U15. C’était le tournoi de l’OFAJ donc ça n’a aucun but en particulier. Mais voilà, de porter le maillot France et d’avoir passé des sélections, etc. ça faisait quelque chose de chanter la Marseillaise, c’était vraiment des moments forts.
Meilleur souvenir en bleu
L’été avec les U16, c’était assez spécial parce que déjà c’était en France, c’était à Bourges. On était un peu en stress quand ça a commencé. Et après on a gagné, on a gagné à domicile, avec tout le monde et c’était vraiment que du pur bonheur.
Euro basket 2019
J’ai vu la liste. J’étais dans mon lit et là j’ai vu « la FFBB vous a identifié » donc j’ai ouvert.
Je regarde les petites têtes, je voix celle de Marine Fauthoux avant la mienne, donc j’était trop contente pour elle.
Et donc je continue et je vois ma tête. Et là vraiment j’ai sauté du lit, je me suis levée d’un coup et j’au commencé un peu à courir dans mon appartement (rires). J’ai appelé ma mère tout de suite en lui disant « Oh tu as vu ? Tu as vu ? » J’étais super heureuse, super fière et franchement c’était drôle à voir aussi.
Au nom du père
Forcément le numéro 12 il est vraiment très très important pour moi. J’ai toujours joué avec.
Et c’est vrai que d’arriver en équipe de France et de pouvoir le porter, c’est vraiment quelque chose qui était important pour moi.
Et forcément on y pense, comme j’ai dit, ma mère dès que je l’ai appelée, forcément elle a pensé à ça directement. Donc voilà c’est vraiment important pour moi et je suis heureuse de pouvoir le porter.
Qu’est-ce que ça fait ?
Quand je chante la Marseillaise, j’ai toujours des frissons.
Cela représente quand même beaucoup. On représente la France. De savoir qu’on fait partie des meilleures joueuses en France et qu’on joue pour son pays, c’est quelque chose de fort.
Tant qu’on ne la pas vraiment vécu, on ne peut pas trop s’en rendre compte, moi c’est vraiment quelque chose que je trouve vraiment fort.
Ce rêve bleu
Avec le maillot de l’équipe de France, mon rêve c’est de gagner des médailles d’or : Championnat d’Europe, Championnat du Monde, Jeux Olympiques !