Pour Gaëlle Skrela , son équipe dispose d’un avantage considérable dans ce match : elles sont physiquement plus reposées et plus disponibles. Quand elles sont aussi intenses, c’est alors le combat qui prime ! La force physique et mentale sont indispensable. Cependant, le BLMA éprouvent une certaine difficulté à « se mettre en rythme » : les premières minutes du match ne sont pas à la hauteur de les attentes, les françaises se mettent difficilement dans le jeu. Elles ont parfois du mal à réaliser qu’elles sont sur le terrain et que le moment est venu de foncer. Par chance, leur force physique durant leur prestation fut plus importante que ces quelques erreurs de « mise en route », alors elles n’en ont pas payé les frais. Mais il faut garder l’objectif final en tête et ne pas se laisser aller car certaines défaites peuvent être éliminatoires. Les filles ont donc « encore du travail pour mercredi ».
Gaëlle Skrela semble être rassurée par le jeu de l’équipe, solidaire et soudé comme toujours. Elle souligne l’importance de la défense, des cinq joueuses, mais aussi le rôle des coéquipières qui sont sur le banc. La solidarité qui est, pour Gaëlle Skrela, une valeur indispensable pour parvenir à la victoire. Sans le sentiment d’unité, une équipe ne peut être menée à la gloire. Il faut du soutien mutuel et une bonne entente pour que des joueuses battent leurs adversaires.
Une coéquipière a à peine le temps de saluer la prestation de son équipe que Gaëlle Skrela s’amuse à lui crier dans l’oreille, visiblement très émue et heureuse.
Dans tous les cas, Gaëlle Skrela aborde fièrement son trophée, visiblement un peu trop lourd pour la joueuse fatiguée. Il faudra donc dire à l’organisation de faire une coupe « un peu plus légère ! »