C’était la 4e édition du camp d’entrainement de Virginie Bremont (nous étions déjà présents à la première édition du Bremont Training Camp).
J’ai interviewé Frédéric Dusart, l’un des éminents professeurs de ce stage de perfectionnement au basket qui s’est déroulé comme chaque année au Kipstadium, à Tourcoing, dans la métropole de Lille.
Retranscription de l’interview :
Très bonne ambiance
Stéphane Dessenne : Je suis en live avec Fred Dusart l’un des coachs du camp de Virginie Brémont et coach de Virginie Brémont en club jusqu’à jusqu’à cette saison (NDLR F. Dusart et V. Brémont quittent tous les 2 l’ESBVA Lille Métropole après 5 ans de collaboration).
Fred, cela fait combien de temps que tu es coach sur le camp ?
Frédéric Dusart : C’est ma troisième édition sur ce camp et c’est avec toujours autant de plaisir.
Après la première édition, Virginie m’avait demandé de venir donner un coup de main. Comme il y avait déjà Guy Prat qui était sur ce format, et donc comme je m’entends très très bien aussi avec Guy, avec Virginie, j’ai accepté.
C’est une super expérience, début juillet, tous les ans, d’avoir ces jeunes-là et cela dans une très bonne ambiance, que ce soit avec les jeunes et aussi avec
les animateurs et les coques.
SD : Donc là c’est la quatrième édition c’est bien ça ? Tu avais loupé la première ?
FD : Oui j’avais loupé la première effectivement.
Perfectionnement individuel
SD : Qu’est-ce que tu apportes en tant que coach pro a des gamins, à des jeunes ?
FD : Ils ont entre 10 ans et 16 ans pour la plupart, après ce qu’on leur apporte c’est beaucoup de perfectionnement individuel notamment le matin.
Nous avec Guy, on a les joueurs et joueuses entre guillemets de « niveau superieur », donc on fait des choses qu’on fait de temps en temps en pros, comme les
fondamentaux.
L’après midi c’est plus sous forme de tournois, donc on coache. On essaie de mettre en place quelques tactiques offensives et défensives adaptées au niveau qu’on a. Donc forcément cela n’a rien à voir avec le niveau de la Ligue Féminine et l’expérience que les joueuses de LFB peuvent avoir.
Mais globalement c’est intéressant aussi d’avoir ces niveaux là et surtout d’avoir une motivation et un investissement qui va jusqu’à épuisement de ces joueurs et joueuses. C’est vraiment intéressant.
SD : Toi justement, en tant que coach pro, est-ce que tu dois faire un ajustement spécifique par rapport à ce que tu leur apprends, tu adaptes un petit peu ton discours ?
FD : Oui, on est obligé d’adapter notre discours. C’est clair qu’il y a très peu d’écrans, très peu de défense de zone, etc. Donc c’est clair, qu’on adapte notre discours au niveau des pratiquants.
Après moi j’ai eu aussi la chance de démarrer avec des benjamins ma toute petite carrière donc voilà j’ai un peu tout connu : benjamins, minimes garçons, minimes filles, cadettes, u20, donc ça revient très très vite.
Patience et pédagogie
SD : On a des joueuses pros qui coachent aussi aujourd’hui . Est-ce que tu regardes un petit peu ce qu’elles font ?
FD : Oui, il y a Jo Gomis et Virginie Brémont qui sont là et qui sont sur du coaching l’après-midi, donc elles voient, elles se rendent comptent du métier de coach, de la patience et puis de la pédagogie qu’il faut avoir.
C’est aussi intéressant je pense pour ses joueuses là, on en parle souvent, d’avoir aussi le revers de la médaille. Quand on est sur le banc, un peu plus impuissant et moins dans l’action, il faut avoir un peu cette pédagogie avec les jeunes, mais elles l’ont. Donc voilà, il faut juste qu’elles soient un peu plus patientes de temps en temps (rires), mais c’est bien aussi qu’elles vivent l’expérience de coach.