Après le premier duel France-Cuba, ce sont deux équipes puissantes et agressives qui se dévoilent. Pour Endy Miyem, l’équipe adverse était de « taille inférieure ». Certes parce que Cuba a connu une défaite, mais aussi parce que les cubaines sont en moyenne plus petites que les françaises. La morphologie des joueuses n’a cependant pas cédé à leur agressivité, comme l’a avoué Marine Johannes. Mais elle reste un avantage pour les bleues. Avantage qui est remis en cause par leur rapidité, puisque le jeu était intense, l’affrontement était extrême. Le duel se jouait surtout sur la rapidité des cubaines mais la championne du club Dynamo Koursk en avait conscience: les bleues étaient préparées comme il se doit (et ce sont pourtant « faîtes avoir quelques fois »!)
Il ressort de ce match le sentiment d’une équipe unie, qui se soutient, qui aime distribuer. Endy parle de « passes à la copine » et de nouveaux liens. De plus, la technique adverse ne s’avouait pas irréprochable: jeu simple, pas mal d’espaces, ce qui a avantagé l’équipe des plus grandes. Se dégage alors également un combat entre la taille et la rapidité de deux équipes qui ne lâchent rien. La française parle également de la nécessité de se « servir de qui on est », donc d’avoir conscience de ses qualités et de ses capacités pour les utiliser au mieux. Avec ce bon conseil d’Endy Miyem, normalement, « ça passe »,