Jo Gomis, Valériane Ayayi et Frédéric Dusart ont répondu aux questions des journalistes après Villeneuve-d’Ascq – Salamanque (69-68) en Euroligue féminine 2016-17.
Johanne Gomis
Nous avons fait une grosse entame de match, donc nous avons tout de suite été dedans. Cette équipe était première de notre poule, elles avaient obtenu de gros résultats à domicile. Nous avions un coup à jouer à la maison et beaucoup de choses à rattraper par rapport aux autres matchs que nous avions perdus en Euroleague.
Nous avons été un petit peu reboostées par notre victoire contre Angers et nous sommes sur une vague positive maintenant. Nous sommes sorties de notre spirale de défaites et c’est une bonne chose.
Valériane Ayayi
Fred Dusart lance avec humour : « On allait gagner 100 à 0 » (par rapport au début de match mené 21-0 par son équipe).
Elles n’allaient pas rester à 0 points. C’est une équipe qui score beaucoup, donc oui forcément, elles ont commencé à marquer. Elles ont mis plus d’agressivité car, forcément, elles ont eu un sursaut d’orgueil. Donc nous avons géré tant bien que mal et nous finissons quand même à la mi-temps à +10, donc je pense que nous avons bien géré.
On se rend compte que tout le monde peut gagner face à tout le monde, qu’il peut y avoir des surprises toutes les semaines. Donc, à nous de créer aussi certaines surprises.
Frédéric Dusart
Nous savons que c’est une équipe qui démarre très fort ses matchs et j’avais dit aux filles « la première condition, c’est d’être agressives, cela va être dur mentalement aussi, ils vont nous chercher, cela risque de jouer parfois en sur-agressivité, donc restez mentalement dans le match ».
Au delà du 21-0, ce dont je suis le plus fier, c’est que quand Salamanque revient et passe devant, nous avons la solidité mentale de garder le cap, de ne pas s’énerver.
On n’a pas vu de baisse de sérénité dans les visages des filles et dans les attitudes et c’est cela dont je suis le plus fier.