Très belle action d’Ana Suarez toute en vitesse pour Maud Médénou à la finition.
Les Déferlantes du Nantes-Rezé Basket ont réussi à dominer la grande équipe du Lyon ASVEL Féminin sur le score de 74-72 pour le compte de la 10e journée de championnat de France de basket féminin.
Ana Suarez (meilleure marqueuse) et Maud Médénou (meilleure rebondeuse) ont joué un rôle déterminant dans cette victoire.
Nous les retrouvons dans ce highlight en vidéo pour une action en mouvement et en jeu de passe digne du « Jeu à la Nantaise ».
Ana Suarez l’intrépide
L’expérimentée meneuse espagnole (31 ans), originaire de Valence, fait preuve d’une belle agressivité sur cette action. Elle affiche également beaucoup de sans froid, de vision du jeu et de précision technique. L’on regroupe communément ce type de qualités sous l’acronyme « QI basket » et Ana Suarez n’en manque pas.
Elle se défait tout d’abord du marquage de son homologue Julie Allemand, par un sprint en arc de cercle (est-ce suite à une sortie d’écran ?) et fonce vers la ligne de lancer franc. Face à la brèche ouverte par la petite Ana (1.70 m), la grande Clarissa Dos Santos vient en aide pour bloquer un layup facile ou un tir à mi-distance.
Le décalage est créé, Maud Medenou se retrouve sans marquage. Mais encore faut-il que la meneuse nantaise connaisse la position de sa partenaire.
Passe aveugle
Même si ce n’est pas évident sur les images, on devine la chaussure de Maud Médénou dans la première seconde de la vidéo. Cela semble indiquer qu’elle se déplace à partir d’une position proche de la tête de raquette vers la ligne de fond. Ce qui est fort, c’est qu’à aucun moment Ana Suarez ne tourne la tête à gauche pour contrôler le déplacement de sa partenaire.
Est-ce travaillé à l’entrainement ? Car la passe laser très assurée de la meneuse ibérique arrive directement dans les mains de l’intérieure comme si elle connaissait exactement sa position finale suite au mouvement. Maud Medenou qui n’a plus qu’à pousser un peu sur ses jambes pour déposer le ballon dans l’arceau tout en douceur. Et le retour de Michelle Plouffe en compensation de l’espace créé se fait trop tard pour gêner l’ancienne toulousaine.