Lors de la remise de son trophée de meilleur entraîneur de Ligue 2 pour la saison 2015-2016, Abdel Bellouni est revenu sur cette saison fantastique avec l’AS Aulnoye Basket-ball. Il nous parle également des raisons de son retrait du monde de la balle orange.
Abdel Bellouni
Je suis un jeune retraité des parquets (dit-il en souriant). Je me consacre à mon activité professionnelle, à ma famille et mes amis.
Thibaut Paquit : Pourquoi avoir décidé d’arrêter ?
C’est le cumul qui est difficile. On en parlait avec les différents entraîneurs. En Ligue 2, l’an passé, sur les 12 entraîneurs, 10 étaient professionnels. Il y avait Philippe Breitenbucher de Strasbourg qui est prof de sport et moi-même dont ce n’était pas le métier complètement. Donc c’est difficile de cumuler les deux.
J’avais besoin d’un break à titre personnel.
TP : Y a-t-il un manque ou pas ?
Un petit peu, surtout quand on vient à un match comme celui de ce soir, dans la salle, forcément il y a un petit manque. Mais je profite aussi de ce break pour me ressourcer.
TP : Y a-t-il des souvenirs qui remontent quand vous foulez le sol de cette salle ?
Oui, c’est la première fois que je revenais depuis l’an passé. Et puis nous avons vécu une saison formidable l’année dernière, aussi bien sportivement qu’humainement. Donc forcément ça remonte avec tous les bons moments que nous avons connus, les victoires.
Donc oui, il y a un peu d’émotion.
Cela fait plaisir d’être remercié par le club et d’être honoré par ses pairs. Parce que c’est l’ensemble des entraîneurs de LF2, l’an passé, lors d’un vote, qui m’ont élu comme entraîneur de l’année.
Après, sincèrement, les distinctions individuelles ne m’intéressent pas trop. Cela me touche mais je vais associer mon staff et les joueuses. C’est plus cela que je retiens et puis cette belle 3e place que nous étions allé cherchée au final four.